Ballades et escales en littérature africaine

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7
août 2008
**** Florent Couao-Zotti, « L’homme dit fou et la mauvaise foi des hommes ».
Posté dans Couao-Zotti, _ BENIN _ par Hervé à 4:04 | 1 réponse »

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Le Béninois Florent Couao-Zotti nous invite dans son recueil de nouvelles, L’homme dit fou et de mauvaise fois des hommes, dans un univers sans concession sur les tares humaines que celles-ci soient prises isolément ou en société. L’auteur tel un entomologiste minutieux ne pose aucune limite à sa plume acérée. C’est ainsi que les lecteurs seront confrontés à des vices sexuels répulsifs comme les viols, l’inceste, la nécrophilie ou encore des déviances avec des animaux. Parallèlement à ces pratiques repoussantes et violentes, l’homme en société peut très vite se vêtir des attributs d’une justice obscurantiste où les bourreaux de la rue s’appliquent immédiatement à leurs tâches criminelles. C’est ainsi que se produisent les lynchages d’enfants faméliques des rues alors même qu’ils n’ont volé que des bricoles pour se nourrir. Et que dire des chasses aux présumées sorcières accusées des pires maux. Nous l’aurons compris, Florent Couao-Zotti n’a pas endossé les habits d’un écrivain docile et contemplatif de ses congénères. Il creuse sa terre à sang pour en expulser sa boue fétide. Les rares moments de légèreté ne sont que des oasis perdues dans la fange infecte des tribulations d’esprits malades d’une violence insupportable.


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Une réponse:

  1. Gabrielle écrit:

    Alors là… D’une nouvelle à l’autre, vous êtes aimanté, embarqué, transporté, malmené…
    Envoûté, vous ne pouvez abandonner avant la fin, même si les forces vous manquent.Vous accélérez la cadence de lecture, parce qu’il faut survoler la misère pour qu’elle soit acceptable. Et vous vous prenez à espérer que l’histoire finira bien. Une fois, au moins une fois… Tiens, là, cette femme ou alors cet enfant… Aucune chance, le malheur ne fait pas de cadeau, jamais. Et pour finir, c’est le lecteur qui devient fou!
    Sans parler des trouvailles géniales, expressions inédites, qui restent en tête longtemps après avoir refermé le livre… Du grand art!
    Gabrielle

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